L'indépendance a un prix

Publié le par roman-historique.over-blog.com

Lorsque l’on est édité par une maison indépendante, c'est-à-dire extérieure au grand circuit classique des grandes maisons renommées qui se partagent 90% du marché, on ne bénéficie pas de la présence de son titre dans toutes les vitrines des libraires de France et de Navarre. Un « petit » éditeur provincial ne dispose pas de la structure et des moyens financiers de diffusion requis. Eloigné de Paris où tout se joue, il ne peut espérer être remarqué par les médias.

Il arrive qu’un titre se vende par le bouche-à-oreille, mais encore faut-il qu’il soit présent dans les points de vente car rares sont les lecteurs qui passent commande auprès de leur libraire.

En conséquence, il convient que l’auteur se prenne par la main et s’engage sur un bien long chemin parsemé d’embûches.

Ma première tournée de libraires et ma première télé.

                Oh, ils sont prudents ! Et on les comprend. Quelques exemplaires par ci, quelques exemplaires par là. L’essentiel n’est-il pas d’être présent ? Et puis, les échanges générés avec ces personnes immergées dans la littérature sont tellement enrichissants ! On devine que l’on est embarqué sur le même navire – je n’ai pas dit galère ! – mais si le vent faiblit, il nous faut empoigner les rames pour avancer – et cela ressemble fort aux galériens ! –

                Première séance de dédicaces prévue pour le 9 avril chez un des libraires visités : Librairie « Au Temps de Lire » à LOMME.

                Après m’avoir demandé un exemplaire de mon livre, Pierre-Jérôme Montenot, un des rédacteurs de WEO, la télé régionale du Nord-Pas de Calais, m’invite dans son émission. Première séance de maquillage, succincte pour les hommes, mais suffisante, ai-je remarqué. Cinq minutes d’antenne au journal de 19 heures. C’est peu, mais c’est une heure de grande écoute. L’expérience était intéressante.

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